SOINS
MÉDICAUX
Fournir des soins médicaux et infirmiers adaptés. Prendre en charge, l'hébergement l'accompagnement de malades et de blessés de tout âges, et ce, jusqu'à leur fin de vie.
Dans les zones rurales de République de Guinée, l'accès à la santé est difficile pour les populations issues de zones enclavées. Les maladies parasitaires avec en premier lieu le paludisme, les maladies diarrhéiques liées à la mauvaise qualité de l'eau et les anémies sont les principales causes d'une mortalité materno-infantile encore très élevée.
L’association « Biologie Sans Frontières » vise à promouvoir la biologie médicale dans les pays en développement : permettre d’analyser des prélèvements humains et les interpréter dans le but de diagnostiquer ou suivre l’évolution d’une maladie. Depuis plus de 25 ans, elle a ainsi collecté et remis en état du matériel d’analyse médicale dont elle a fait don dans plus de 30 pays. Elle a également organisé des campagnes de formation, de prévention et d’éducation sanitaire.
Grâce au soutien de Gratitude, Biologie Sans Frontières a contribué au renforcement du laboratoire de biologie médicale du Centre Médico-Chirurgical (CMC) situé dans la localité isolée de Farassababen. L'achat d'un automate d'hématologie et d'un analyseur d'électrolytes permettent d'améliorer le diagnostic médical de l'ensemble des principales maladies.
Dans le cadre de la prévention du Covid-19, Gratitude a également soutenu l’action de Biologie Sans Frontière au Cameroun et permis la réalisation d'un échantillonnage épidémiologique de 3000 personnes, réparties sur sept hôpitaux.
BIOLOGIE SANS FRONTIÈRES
2020
SOS
CASAMANCE
En Casamance, au Sud-ouest du Sénégal, entre la Gambie et la Guinée-Bissau, le conflit ouvert entre les indépendantistes et l’Etat s’est en partie apaisé. Il subsiste néanmoins une relative insécurité. La situation sanitaire est tendue et les infrastructures de soins de santé manquent. Dans la zone rurale de Diabir, les mortalités infantile et maternelle sont très importantes. Soucieuse de soutenir un développement pacifique de la région, l’association « SOS Casamance » a financé un projet d’école dans le village de Diabir (région de Ziguinchor) mais aussi des cantines scolaires et différentes autres initiatives en faveur des orphelins, des enfants déplacés pauvres ou des victimes de mines anti-personnel. L’hôpital le plus proche se situant à plus de 30km, « SOS Casamance » a été ensuite sollicitée pour construire un poste de santé villageois et une maternité. Ceux-ci permettront aux villageois d’accéder à des soins de santé adéquats et réduire très significativement la mortalité infantile et maternelle.
2020
Le Népal est l’un des pays les plus pauvres d’Asie et la situation sanitaire est préoccupante dans les zones montagneuses. La planification familiale et les moyens de contraception sont peu répandus. Des projets d’infrastructure ont été lancés mais le personnel médical et infirmier est trop peu nombreux. L’association « Shakti Népal » met en place des projet d’éducation, de santé et d’environnement pour les enfants de l’Himalaya. Elle a ainsi construit et rénové plusieurs écoles, bibliothèques, dortoirs, foyers ainsi qu’un dispensaire. Elle a mené des actions de soutien scolaire, de promotion de la santé, d’apprentissage de l’hygiène de base,… Gratitude a participé au financement de campagnes de promotion de la santé et formations du personnel soignant et des femmes référentes ‘santé’ dans la région du Solu. Ces formations sont en partie données par une équipe française, constituée d'ex-professionnels de la santé et d'étudiantes sages-femmes. Elles couvrent des problématiques liées à l’hygiène de base, aux premiers soins, aux soins généraux et dentaires, à l’éducation sexuelle, à l’accouchement à la prévention et à l'accompagnement du diabète. L'action santé s'est déroulée dans les locaux du Young Star Club, au village de Dorphu, voisin de la ville de Salleri : chef-lieu du district du Solu Khumbu, partie Est du Népal.
2020
SHAKTI NÉPAL
ACTEC
2020
Tandis que le secteur de la santé souffre du désordre politique, économique et social, les hôpitaux publics fonctionnent sans subsides de l’État, sont parfois inadaptés et ne couvrent qu’une très faible partie des besoins sanitaires. L’ONG belge « ACTEC » (Association for Cultural, Technical and Educational Cooperation) met en avant la formation, comme moyen de lutter efficacement contre la pauvreté et l'exclusion sociale dans les pays en développement. C’est ainsi qu’elle a développé différents programmes de formation technique et de formation en santé. Elle touche les populations les plus défavorisées et leur offre des soins de qualité et des opportunités adaptées aux réalités de leur environnement, qu’il s’agisse de campagnes ou de bidonvilles. ACTEC soutient en particulier le Centre Hospitalier Mère et Enfant (CHME) de Monkole, qui permet aux populations de Kinshasa d’avoir accès à des soins hospitaliers de qualité et aux professionnels de la santé de bénéficier de formations reconnues. Dans le contexte aigu du Covid-19, Gratitude a permis d’adapter le centre hospitalier de Monkole aux besoins sanitaires nouveaux, de former le personnel et de fournir des équipements adaptés. Une unité spécifique a ainsi été aménagée pour le dépistage et la prise en charge de patients atteints du COVID-19.
Véritable fléau à l’échelle mondiale, le paludisme entraîne près de 400.000 décès chaque année. Pourtant, des plantes médicinales telles que l’Artemisia annua et afra peuvent être utilisées comme remède naturel contre le paludisme. Ces deux plantes sont utilisées en Médecine Traditionnelle depuis des siècles respectivement en Chine et en Afrique de l’Est. Convaincue de ses vertus, « La Maison de l'Artemisia », a mis en place dans plusieurs pays d’Afrique un programme de plantations d’Artemisia mais aussi d’éducation et de sensibilisation à l’utilisation de ces remèdes. Les bénéficiaires sont des populations parmi les plus vulnérables du Sud. Les acteurs locaux d’une vingtaine de pays africains peuvent ainsi se soigner à moindre frais, localement et efficacement. Ces plantes recèlent un potentiel important à la fois contre le paludisme mais également contre d’autres affections et tout récemment aussi contre le Covid-19. Madagascar, l’un des plus gros producteurs d’Artemisia au monde, a compris son intérêt et teste son application contre le Covid-19. La contribution de Gratitude a permis de soutenir l’action de La Maison de l’Artemisia au Burundi, dans la région de Gitega, où le paludisme frappe toujours une portion significative de la population.
MAISON DE L'ARTÉMISIA
2020